The always great FREE FORM FREAKOUT radio show chose to play The Submissives « Wanna be your thing » track on this week’s radio show at KMSU. « Check that one out! » says our host who haptly segued it betwenn Treasury of puppies and Warm currency.

The always great FREE FORM FREAKOUT radio show chose to play The Submissives « Wanna be your thing » track on this week’s radio show at KMSU. « Check that one out! » says our host who haptly segued it betwenn Treasury of puppies and Warm currency.
Here’s a website that I regularily read
I mean every time, named redlight sanatorium
and they have reviewed out last two records, comparing the Zusammen Clark to Luna or the Pastels and The Submissives to the Shaggs and Cate Le Bon, which is really alright by me!
Bonjour à tous
Je me rends compte
Que les autres
Font plus long
Bien plus long
Faut il que je redise Bonjour?
Dire au revoir?
Les autres
Newsletters s’alanguissent de leurs news
Mais au moins
Paraissent
En voici donc une
Alors paraissons
Au monde
C’est vous
Nous, c’est
Des disques comme des pétards
Interdits
Ici aucune réédition regardez donc
Premier sorti d’une liste prévue de 7 cette année, « Wanna be your thing » de The Submissives, le meilleur groupe de fille de Montreal, enfin en vinyl, vous feront pleurer d’*mour fou et sale.
Et puis, c’est de l’instant, « Earlier » de Zusammen Clark , en lien direct avec la sortie précédente de Jean-Charles Delarue avec son City Band ;un écho pastoral des disques que Felt sortis sur Cherry Red, une fiction spéculative où les Pavement auraient signé chez Postcard. On se coiffe, mais la barbe reste négligée.
Il y a aussi des t-shirts,
cliquez juste là: t-shirts
assez peu finalement
c’était un peu long,
non ?
Votre,
Guy
~ Vive le matérialisme historique
Damien Schultz n’était pas mon poète préféré, mais comme je n’ai pas de poète préféré, Damien était un poète que j’appréciais malgré tout, je ne me sentais pas du tout éloigné de sa vision des choses, je me sentais peut-être trop proche de sa vision des choses, c’est comme Michel Houellebecq (que je ne connais pas personnellement, parfois c’est un peu suffoquant ou dérangeant ou embarrassant de se sentir si proche de quelqu’un, de son malaise, sa morgue, son désespoir affiché et refusé, je parlais hier de la frontière floue entre la complaisance et la lucidité à mon psy, je n’avais jamais autant parlé à mon psy je crois, je lui disais en ce moment ça ne va pas trop mal, oui ça va mieux, ça aide les antidépresseurs c’est certain, merci la chimie (je n’ai pas dit merci la chimie), je lui ai dit qu’en ce moment je souffrais de manière plus détendue, lui me rétorquant que le préférable étant de ne pas souffrir du tout, ah bon ah bon, le fait est qu’hier je me sentais étrangement bien, au moins jusqu’à ce que je me fasse choper au Monoprix de St-Michel (je n’ai pas dit ah bon ah bon), avant de rejoindre comme presque tous les jours en ce moment la Cinémathèque, cycle Imamura, qui me fait à chaque fois un peu penser à ma pseudo(?)-copine(?) japonaise qui m’emmerde, je lui ai dit ça aussi à mon psy, elle me gonfle, elle n’accepte pas certains aspects de la réalité, la réalité quelque part c’est que Damien est un peu mort du Covid finalement, la dépression et l’alcool en solo ça joue que très peu de bons tours, ça en a un-peu brisé plus d’un.e.s, Georg Trakl est un peu mon poète préféré même si je dit ça pour me la péter aussi, si on rajoute des blagues borderline aux phrases décharnées de Trakl en ressassant ça donne peut-être un peu du Damien Schultz, que je n’aurais pas beaucoup vu ces quelques dernières années. La joie c’est comme le reste ça se travaille, même si certains ont un talent inné pour cela. Damien était plus un copain qu’un ami. Mais c’était un bon copain.
T****** P*******
Mar 08/03/2022 18:36
Salut Connard
Je viens de tomber sur certains de tes posts et videos naséabondes.
J’ai assez envie de te péter la gueule vermine.
/
Ah voilà, j’avais sorti un disque de l’expéditeur de cet email, en 2013 je crois, il a sombré depuis lors dans la folie et la paranoïa, même si il présentait déjà des symptômes de fragilité psychologique. Il a sorti un autre maxi et puis c’est tout, il n’a jamais vraiment aimé ce que je proposais artistiquement -ou alors a apprécié ici et là l’aspect primitif de certains motifs-, il faut dire que c’est plutôt du genre perfectionniste / passer des semaines sur un morceau, maintenant je me demande comment il remplit ses journées, il y a des images d’épinal type Philip K. Dick (c’est / c’était un lecteur de SF d’ailleurs) hirsute flippé total recroquevillé les yeux sortant des orbites scrutant à droite à gauche sertis de cernes maronnasses ruminant l’apocalypse, ou alors avachi entre deux prises de médocs de cheval ou essayant de trouver des traces de posts nauséabonds de ses amis passés pour donner du grain à moudre à la machine conspirationniste, c’est le genre de personne dont on regrette de ne rien pouvoir faire pour l’aider et sporadiquement enregistrer l’évolution de la déchéance, il me reste plusieurs cartons de son maxi, certains connaisseurs m’ont pourtant dit que c’était « culte », c’est le genre de culte très confidentiel, et moi ma plus grande satisfaction récente est d’avoir accroché au mur un beau poster de Big Black figurant les locataires de ce qu’on devine être un maison d’aliénés. Beau noir et blanc contrasté.
salut
> >ah ah
>
> QUOI t’as dit du mal de Hendrix ???!!!!!!???
une fois
une petite fois
j’ai dit que c’était un musicien de cirque
> >ça, ça ne me plait pas
>
> oui je suis d’accord, c’est d’ailleurs généralisé pour pas
> mal de groupe
> underground (américains la plupart du temps), certains sont
tiens pas exemple si tu arrives à avoir un disque du label « american tapes »,
tu me fais signe
ils exagerent totalement
> plus cyniques
> que d’autres dans la démarche (faire des editions
> super-limitées en complète
> connaissance de cause)et d’autres plus spontanés, eux sont
> p-e un peu plus
public-enemy ?
> >mais heldon ça m’ennuie rien que d’y penser…
>
> putain je vais t’écrire pour défendred Heldon ! non
> sérieusement certains
essaye toujours et je publie ta réaction
comme ça tout le monde saura que tu es fan de heldon
tu es foutu sur la place de paris après ça
> trucs défoncent, mais il faut aimer tangerine dream et les
> grosses arpèges
> électroniques dégeulasses et dans leur côté pus extrême les
> plans progs
> pompier
tous les trucs que je déteste le plus
j’ai deux albums d’heldon
non, j’en ai 3: je suis allé vérifier
agneta nilson, un reve sans consequences et stand by
comment ça se fait que j’en ai autant me fait froid dans le dos
> pour kl’instant j’ai téléchargé du Anal Cunt pour l’instant
> (ah ça c’est sûr
> c’est pas du heldon !) et du Richard Pinhas (ah!)
tiens j’ai un truc d’un type d’anal cunt
ça s’appelle « impaled northen forest moon » et c’est du black metal
acoustique
ils disent qu’un soir il y avait un pote qui dormait dans la piece a coté
alors ils ont voulu faire de la musique sans le réveiller et puis ils ont
fait un disque
en plus c’est très bien
et court
dans heldon le pire c’est que c’est trop long
Plus que des appartements ou des maisons. (Je n’ai habité que 6 ans dans une maison en même temps). Lorsque j’accompagnais ma petite amie de l’époque, vers 2004, à Angoulême alors qu’elle faisait une résidence et moi de même mais sans grande volonté, nous habitions en haut d’une sorte de tour… à la fin nous étions les seuls résidents et Marie s’était fait voler son vidéo-projecteur. Il régnait une atmosphère étrange, un peu sinistre, dans cette ville pas très étrange et un peu sinistre, quoique nous étions accolés au musée de la bande dessinée, je veux dire qui d’autre peut dire qu’il a vécu dans une tour accolée à un musée ? Mon highlight mondain était d’avoir bu des bières très fraîches sorties du congélo (l’été était hard) en regardant le film de William Klein sur Roland-Garros 1982 avec le bassiste de Liquid Liquid qui était là en résidence aussi. (Ça me ramène à cette réflexion d’une autre ex qui disait que faisait ici du name-dropping sans en faire, étrange réflexion rétrospectivement, soit on fait du name-dropping soit on en fait pas, comme disait Cioran à propos de Henri Michaux soit on prend de la drogue soit on en prend pas – en tout cas on n’en parle pas), bref ça me renvoie à mon fardeau culturel qui est un peu tout ce que j’ai dans la vie, je devais pas me sentir si seul alors… Enfin à l’époque je me disais quand même que le pauvre ça devait lui faire un grand choc de passer de Brooklyn à Angoulême… Je crois qu’à cette époque j’étais dans ma phase de rejet de l’indie-rock et je recherchais des frissons inédits que je trouvais du côté de Black Dice ou Underground Resistance, il n’empêche qu’aujourd’hui mon album préféré reste Under The Bushes Under The Stars de Guided By Voices, que je n’écoute que très rarement de la techno et que Black Dice est un groupe qui a fini par me lasser. D’ailleurs j’avais été voir Underground Resistance au Rex Club à peu près à cette époque et je n’en grade absolument aucun souvenir, j’avais peut-être trop avant de rentrer dans le club, le fait est que à part DJ Assault et Theo Parrish j’ai peu de souvenirs de soirées en club et que chaque année je faisais une croix sur les soirées en club et que chaque sortie en club ne faisait que confirmer ce choix, ça nous ramène aux questions de classe, à Paris les sorties en club ont toujours de mon vivant été l’apanage de quelques privilégiés ou plus malins ou plus passionnés que moi, plus passionnés que moi par les sorties en club parce que j’aimais beaucoup les sorties de manière générale, ce qui nous ramène à la vie à Paris en 2022 bientôt, à 41 ans bientôt, et que je suis peut-être juste consolé par le fait que je suis peut-être finalement quand même moins con que Alain Paradis et que je vivrais peut-être plus longtemps que lui, si ce n’est déjà fait – par dandysme je ne consulterai pas sa fiche wikipédia.
Et « chacun sa bêtise ». Des degrés de bêtise donc, plutôt qu’une bêtise binaire. Untel disait. Autre tel a dit. Le blues visqueux qui s’imprime en rentrant à pied: Saint-Denis > 4 Chemins Aubervilliers, c’est pourtant beau la Seine-Saint-Denis. Mais j’ai du mal « à y croire »; par exemple aller au concert enthousiaste, en partir satisfait. Je n’aime plus ces gens pris dans ce contexte, ill y a même des claques qui se perdraient à droite à gauche, il y a la mollesse et les pintes de bières portées à même la main, les clopes entre les concerts, les concerts qui m’intéressent moyennement (mais pourquoi j’y vais m’opposera-t-on ? Quelle bonne question répondrais-je à-la-rhétorique !). Enfin bon, c’est bien tout ça, les clopes, la bière, les concerts. Je ne supporte que ma propre défaite, et encore, mes propres aprioris, et encore, je ne supporte pas quand plus j’essaie de nettoyer les vitres de mes fenêtres plus elles semblent crades, je ne supporte que ma propre misanthropie, et encore, celle des autres me parait quand même un peu facile et vaine, dégât des eaux, ma haine stagne cheap et fragile, elle passerait pas le contrôle technique. Mon amour est immense. Il me conduira à la morgue.
Bon, j’aime pas les concerts le lundi, je l’ai toujours dit.
J’ai eu beaucoup de chance en ayant les métros de la ligne 2 puis 7 très rapidement ce vendredi soir 1 heure du matin passé ; Je constate que je peux très bien avoir la gueule de bois sans avoir bu d’alcool de la semaine, ce qui pourrait avoir des conséquences à-quoi-bonistes si ce n’était les médicaments que « j’absorbe » et l’ambiance générale absolument merdique, je ne bouge plus de ma chaise de bureau (sur mon bureau il y a mon ordinateur et des objets qui l’entourent) à cause du câble audio défaillant, je passerais probablement plus de temps autrement. J’ai cherché « art contemporain » dans YouTube hier, on peut dire que ça m’a fait la journée, et j’évacue la filmographie de Alain Resnais de mes possibles du futur, c’est toujours ça de pris. Il faudra quand même que je voie Hiroshima mon amour, Nuit et Brouillard, L’année dernière à Marienbad (je me donne 10 ans). Et j’ai repris un peu l’alcool depuis. On dit qu’il ne faut pas trop montrer sa joie, je l’expulse de mon côté. (ma voisine baise, c’est rare).
J’ai eu beaucoup de chance en ayant les métros de la ligne 2 puis 7 très rapidement ce vendredi soir 1 heure du matin passé ; Je constate que je peux très bien avoir la gueule de bois sans avoir bu d’alcool de la semaine, ce qui pourrait avoir des conséquences à-quoi-bonistes si ce n’était les médicaments que « j’absorbe » et l’ambiance générale absolument merdique, je ne bouge plus de ma chaise de bureau (sur mon bureau il y a mon ordinateur et des objets qui l’entourent) à cause du câble audio défaillant, je passerais probablement plus de temps autrement. J’ai cherché « art contemporain » dans YouTube hier, on peut dire que ça m’a fait la journée, et j’évacue la filmographie de Alain Resnais de mes possibles du futur, c’est toujours ça de pris. Il faudra quand même que je voie Hiroshima mon amour, Nuit et Brouillard, L’année dernière à Marienbad (je me donne 10 ans). Et j’ai repris un peu l’alcool depuis. On dit qu’il ne faut pas trop montrer sa joie, je l’expulse de mon côté. (ma voisine baise, c’est rare).