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pulse rite

J’ai eu beaucoup de chance en ayant les métros de la ligne 2 puis 7 très rapidement ce vendredi soir 1 heure du matin passé ; Je constate que je peux très bien avoir la gueule de bois sans avoir bu d’alcool de la semaine, ce qui pourrait avoir des conséquences à-quoi-bonistes si ce n’était les médicaments que « j’absorbe » et l’ambiance générale absolument merdique, je ne bouge plus de ma chaise de bureau (sur mon bureau il y a mon ordinateur et des objets qui l’entourent) à cause du câble audio défaillant, je passerais probablement plus de temps autrement. J’ai cherché « art contemporain » dans YouTube hier, on peut dire que ça m’a fait la journée, et j’évacue la filmographie de Alain Resnais de mes possibles du futur, c’est toujours ça de pris. Il faudra quand même que je voie Hiroshima mon amour, Nuit et Brouillard, L’année dernière à Marienbad (je me donne 10 ans). Et j’ai repris un peu l’alcool depuis. On dit qu’il ne faut pas trop montrer sa joie, je l’expulse de mon côté. (ma voisine baise, c’est rare).

https://www.youtube.com/watch?v=f42ziXunhrY&ab_channel=SoftLipps
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Jamais sans mes courses

22/11/21
Flash and the Pan sont des Sparks un peu moins grandiloquents ?! Un EP de Guided By Voices fait la même durée qu’un LP d’un groupe de noise ? Un EP coûte le même prix à presser qu’un LP donc comment le label s’y retrouve ?? Quel est le profil-type d’un acheteur de vinyle en 2021 ?? À titre personnel j’ai déjà du mal à sortir deux K7s sur mon label. Je me demande également si je dois balancer sur ma frustration sexuelle dès le deuxième post sur ce blog. Je garderai peut-être ça pour un peu plus tard. Je ne sais pas pourquoi je fatigue vite à l’écoute de Flash and the Pan, le filtre sur la voix irrite peut-être rapidement ? La voix en elle-même ?? Je suis un homme du monde, je n’aime plus le monde. Internet est ce truc bizarre qui fait passer de l’écoute des Boo Radleys à celle de GG Allin en l’espace de 1 seconde. Sur mon lit traîne un paquet de chips non-ouvert récupéré au pot de vendredi soir après la projection du film de Pascale Bodet. Ce dernier ne manquait pas d’évoquer Le Rayon Vert… Ce dernier ne manquant pas lui-même d’évoquer la vie réelle, les vacances plus ou moins ratées, moi-même j’étais en vacances il y a encore dix jours, elles étaient un peu ratées, comme d’habitude, j’ai même pleuré tout seul sur le lit que j’investissais, je regardais ce film Vice Squad (qu’on pourrait taxer de série B si ce n’est qu’elle serait un peu plus soignée que la moyenne – on parle de série B d’auteur dans ces cas-là ?! Je ne sais pas si on peut considérer Gary Sherman comme un auteur, je ne me rappelle plus ce qu’il a réalisé d’autre et je vais faire comme si internet n’existait pas et rester dans le flou pour l’instant; par contre je sais que Atom Egoyan est un auteur labellisé et qu’il a réalisé d’autres films comme celui que j’ai tellement pris de plaisir à revoir Exotica, mais qui perd de sa superbe si on le relie à The Adjuster que j’ai vu la même journée que Vice Squad, on ne peut pas dire que je n’ai pas aimé The Adjuster mais on ne peut pas dire que j’ai pris un réel plaisir à le voir. Internet me rappelle que j’aurais en fait du aller voir jouer Fusiller samedi soir, mais en tant qu’homme du monde j’avais malheureusement le choix.

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Tommy Mandel, Mello Magic, Invisible City, 2018

Aujourd’hui je lutte laborieusement avec l’après-midi, j’ai bu du vin rouge gratuitement dans le 8ème arrondissement de Paris avec des cinéphiles et en rentrant chez moi j’ai envoyé divers textos (sms) d’insulte à des amis (ou ce que je considère sur le moment être des ex-amis), en me réveillant je mets plutôt un vinyl même si les craquements ont tendance à sérieusement m’irriter, mais pas trop sur ce disque de Tommy Mandel, ce qui me pose problème (si lieu d’être) avec ce disque c’est que je l’ai acheté presque un peu par hasard avec d’autres disques sur une commande quand-j’avais-de-l’argent, vous voyez ces disques que vous rajoutez pour atténuer les frais de port mais qui vous coûtent forcément plus que si vous n’aviez rien pris d’autre, bref c’est quand même un bon disque à la réécoute (au moins je me force à l’écouter et finalement je le trouve vraiment pas si mal – du tout-), c’est une sorte de disco arty peut-être new-yorkaise et très certainement 80s, avec une touche d’humour peut-être involontaire ou alors de l’ingénuité, ça me fait penser à chaque fois à Arthur Russel à tel point que la pensée de Arthur Russel précède le disque qui attaque. C’est une compilation « bien fournie » et le son est un peu cradingue ici et là et je ne sais pas si c’est dû à ma chaîne ou à l’enregistrement comme souvent, il y a du vocoder un peu kitsch et sympathique, la pochette est mignonne et bref finalement si cette commande n’avait pas mis des plombes (mais alors des plombes et j’ai du repayer deux fois les frais de port), et si la moitié des disques n’étaient pas arrivés forcément cognés ici et là, et bien je serais certainement plutôt content. À la base cette commande ne concernait que le merveilleux disque de Orlando Voorn («  The Living Room Service ») et Sandy B et je devais partager tout j’avais commandé en doubles les disques, oui) avec un ami que je considère comme ex-ami (amusant puisqu’il avait pour pseudo à l’époque on ne se connaissait pas vraiment plus que ça, un pseudo approchant), à qui j’ai épargné hier soir le « texto de haine ».